Vous trouverez sur le site de l’académie les photos de nos élèves présents lors de la commémoration.

Le 9 février 1944, 86 personnes juives sont raflées à Lyon par la Gestapo au 12 de la rue Sainte-Catherine, siège de la Fédération des sociétés juives de France et du comité d’assistance aux réfugiés. La commémoration de la rafle de la rue Sainte-Catherine a revêtu cette année une émotion particulière, s’entremêlant avec l’hommage rendu à Robert Badinter, disparu le 9 février 2024. Ce jour rappelle le destin douloureux de Simon Badinter, père de Robert, raflé à l’UGIF, précisément 81 ans auparavant, puis déporté par le convoi 53 à Sobibor. En honorant Robert Badinter, figure emblématique de la justice, cette commémoration a mis en lumière la résilience face à l’oppression.

La rue Sainte-Catherine, témoin silencieux de cette tragédie, s’est transformée, ce dimanche en un lieu de mémoire où les générations se sont rassemblées pour honorer les victimes de l’horreur nazie. La lecture des 86 noms par les élèves du lycée Ampère, la récitation des lettres poignantes des raflés par les lycéens de Notre Dame de Bellegarde et l’interprétation du Chant des Marais par les élèves du collège Verrazane ont ajouté une dimension personnelle et émotionnelle à cette commémoration. La présence des élèves, porteurs de la mémoire collective, a souligné l’importance cruciale de la transmission et du travail de mémoire. Quant aux discours, ils ont rappelé les heures sombres de l’humanité confrontée à l’inhumanité.

Le temps d’une matinée, la juxtaposition de la commémoration de la rafle et de l’hommage à la vie exceptionnelle de Badinter, a créé un lien poignant entre passé et présent, illustrant la lutte perpétuelle pour la justice et la dignité humaine.